4 / 07 / 2015

Où trouver du calcium ailleurs que dans les produits laitiers ?

On entend souvent « mais si tu ne manges pas de lait, tu n’auras pas de calcium ! » Les industriels ont bien fait leur travail … car cette idée est FAUSSE ! Seulement 30% du calcium présent dans le lait et les produits laitiers seraient assimilables par l’organisme. Donc, sur 100 mg de calcium de lait que vous ingérez, seuls 30 mg seront assimilés par votre organisme ; le reste encrassera vos reins et votre foie. De plus, ceux ou celles qui ont une dysbiose intestinale (flore intestinale perturbée) n’en assimileront que 10%, d’où l’intérêt de restreindre sa consommation de produits laitiers. Hélas, les produits laitiers contribuent à entretenir une mauvaise flore intestinale. Le calcium des légumes, lui, serait assimilable entre 50 et 70%, soit deux fois plus que celui du lait … Dans cet article, découvrez les aliments les plus riches en calcium (et assimilables par votre corps) !

LE CALCIUM

C’est un cheval de bataille pour les grands groupes de l’industrie alimentaire qui incitent les consommateurs à acheter des produits laitiers parce qu’ils sont riches en calcium. Les femmes enceintes se considèrent elles-mêmes comme une cible privilégiée pour ces produits, car on leur a dit qu’elles risquaient de se décalcifier pendant leur grossesse. En fait, le calcium sert de prétexte à une stratégie commerciale s’appuyant, à l’origine, sur une idée de Pierre Mendès France. Élu président du Conseil, il institua, en 1954, la distribution de lait dans les écoles. Son objectif avoué était de lutter contre la dénutrition et l’alcoolisme qui, à l’époque, faisaient beaucoup de dégâts.

Mais derrière ces intentions louables, il s’agissait aussi de faciliter le développement des grandes productions laitières et sucrières.

Où trouver du calcium ailleurs que dans les produits laitiers?

 

ALIMENTS

TENEUR EN Mg/

sésame

975

Amarante

490

Sardine à l’huile avec arête

380

Amande

247

Persil

200

Figue sèche

160

Algue wakamé

150 à 1300

Poudre de cacao

140

Jaune d’oeuf cru

127

Epinard

104

Fenouil

100

Olives

90

Moutarde jaune

80

Datte sèche

62

Noix

61

Figue fraiche

60

Flétan

60

Cassis

55 à 60

Oeuf entier cru

52

Brocolis cru

50

Orange

40

Raisin sec

40
 

Depuis les années soixante, l’industrie laitière a pris le relais et a mis les moyens pour persuader les médecins que le lait est un aliment essentiel. Elle avait un argument choc : il contient du calcium, donc il est bon pour les enfants, pour les femmes enceintes, pour les femmes ménopausées, pour les personnes âgées…! Or, s’il est vrai que les produits laitiers apportent du calcium, ce n’est pas en plus grandes quantités que les brocolis, les graines de sésame ou de nombreux autres légumes ! Et votre squelette sera aussi solide si vous mangez des légumes et des légumineuses que si vous privilégiez les yaourts ou le fromage !

La croyance que sans produits laitiers on est carencé en calcium est largement entretenue par le corps médical d’un côté, et de l’autre par l’industrie laitière pour qui elle représente une véritable aubaine ! Aujourd’hui, après des années de campagnes publicitaires ciblées, dans l’imaginaire du grand public, lait et calcium sont pratiquement devenus des synonymes… Pourtant, un milliard trois cents millions de Chinois qui ne consomment pas encore de produits laitiers souffrent beaucoup moins de l’ostéoporose que les Français. Ou même que les Américains, encore plus gros consommateurs de produits laitiers que nous ! Si les laitages protégeaient de l’ostéoporose, les personnes âgées des pays riches ne craindraient pas tant les fractures du col du fémur, des vertèbres ou des poignets ! Et les pays d’Asie et d’Afrique, qui n’en consomment pratiquement pas, devraient présenter des taux record de pathologies associées à la décalcification.

Or, c’est tout le contraire qui se passe : ceux qui ne sont pas atteints par la dénutrition y ont des os plus solides que les nôtres !


Le calcium : idées fausses et vérités

L’apport journalier moyen en calcium recommandé est de 800 mg.

En France, les apports nutritionnels conseillés moyens sont les suivants :

Enfants :

  • de 4 à 6 ans : 700 mg
  • de 7 à 9 ans : 900 mg
  • de plus de 10 ans : 1 200 mg
 

Adolescents :

  • 1 200 mg
 

Adultes :

  • 900 mg
  • femmes enceintes ou allaitant : 1 000 mg
  • femmes de plus de 55 ans : 1 200 mg
  • hommes de plus de 65 ans : 1 200 mg
  • personnes âgées : 1 200 mg
 

Seulement 30 % du calcium qui est présent dans le lait et les produits laitiers serait assimilable par l’organisme.

Donc, sur 100 mg de calcium du lait que vous ingérez, seuls 30 mg seront assimilés par votre organisme. Le reste encrassera vos reins et votre foie.

Quant au calcium des légumes, il serait assimilable entre 50 et 70 %, soit deux fois plus que celui du lait…

Mais la meilleure raison pour privilégier l’apport calcique des légumes, des fruits et du poisson plutôt que celui des produits laitiers, c’est que le lait vendu aujourd’hui a une teneur dangereuse en IGF-1 (Insuline Like Growth Factor-1), un facteur de croissance et de multiplication cellulaire. Certes, grâce au lait les adolescents peuvent devenir plus grands, mais en même temps ils prennent le risque de voir se multiplier leurs cellules cancéreuses – comme tous les consommateurs de produits laitiers !

Autre effet nocif : la consommation des laitages industriels entraîne une diminution de la vitamine D dans le sang. Or, on sait que non seulement cette vitamine permet la meilleure fixation du calcium, mais aussi qu’elle contribue à détruire les cellules précancéreuses !

Dès que cette information a touché le grand public, les producteurs ont réagi : ils ont ajouté au lait… de la vitamine D3 synthétique. Appétissant, non ?

Alors, les femmes enceintes doivent-elles « forcer » sur les laitages ? Certainement pas ! Non seulement elles n’en tireraient aucun bénéfice concernant les risques de décalcification associés à la grossesse, mais elles transmettraient à leur bébé l’IGF-1 et toutes les substances qui polluent les produits laitiers : hormones féminines, vitamines synthétiques, aspartame, colorants, parfums artificiels…

D’après le livre Alimentation sans gluten ni laitages aux édition Jouvence, Marion KAPLAN

Partager