24 / 11 / 2021

Le foie, le grand maître de notre organisme

L'automne et l'hiver approchent et nous allons manger souvent plus riche, plus gras et plus sucré. S’il est un organe qui souffre de cette période de l’année, souvent caractérisée par « quelques » excès, c’est bien notre foie, ce super organe aux centaines de fonctions, toutes vitales. Il assure cette activité très importante qu’est le filtrage du sang et joue un rôle essentiel dans la digestion. Meilleur allié de notre santé si on en prend soin, sa négligence fait le lit de maladies comme le diabète de type 2 ou la NASH, maladie de la malbouffe, précédée par la stéatose hépatique, qui est caractérisée par un foie un peu gras. Celui qui s’accumule peu à peu parce qu’on mange trop gras, trop sucré, qui plus est des aliments peu nutritifs, et ce dans un contexte de stress quasi permanent. Tout ceci concourt à surcharger notre foie sans même qu’on le sache : les maux du foie sont silencieux… Je vous propose de voir ensemble comment reconnaître ses signes de fatigue, comment y remédier, le régénérer, le revitaliser, afin de le préparer à une « cure détox », le cas échéant, qui ne se fera pas sans certaines précautions.

Centre de traitement du sang, destructeur et éliminateur de toxiques, réservoir nutritionnel, transformateur énergétique, partenaire indispensable de la coagulation et de la digestion, conditionneur d’humeur, le foie possède en outre sa propre horloge interne qui en fait un carrefour de la rythmicité de notre organisme.

Le foie et ses fonctions

Le foie, c’est la plus grande usine métabolique du corps1. Organe extrêmement élaboré et polyvalent, il est le plus gros du corps humain. Il joue en effet un rôle essentiel dans la digestion par la sécrétion de la bile, mais il assure aussi cette autre activité importante qu’est le filtrage du sang. Il participe ainsi à la composition du sang et à sa qualité, tant au niveau nutritif qu’au niveau immunitaire (défense, cicatrisation, stockage, etc.). Il lui donne donc sa « texture », sa composition, son niveau vibratoire, sa « coloration »2.

Son double rôle est d’ailleurs matérialisé par le fait qu’il reçoit une double alimentation sanguine, une par l’artère hépatique (une branche de l’aorte abdominale) à hauteur de 30%, qui le nourrit en oxygène, et une par la veine porte, à hauteur de 70%, qui transporte vers lui les nutriments assimilés par l’intestin grêle. Ces deux canaux se rejoignent dans le foie et « s’unissent »dans la veine cave inférieure, puis elle transporte le sang enrichi des nutriments et autres globules, qui va ensuite être redistribué dans tout le corps grâce au cœur et, après s’être enrichi en oxygène, grâce aux poumons.

Le foie contient plusieurs types de cellules dont 85% sont des hépatocytes travaillant jour et nuit, même si on ne mange pas, ne boit pas, ne dort pas, occupées à capter le sang qui arrive : 1,5 litre par minute à plein régime3, soit 2400 litres de sang par jour environ.

Le foie traite les nutriments charriés par le sang pour les transformer en vitamines, en hormone ou en carburant pour l’ensemble du corps, grâce à une impressionnante quantité d’enzymes contenues dans chaque hépatocyte. Les hépatocytes fonctionnent comme des horloges elles-mêmes contrôlées par l’horloge centrale de notre organisme. L’horloge centrale, au cœur du cerveau, n’est en effet pas le seul élément de notre horloge interne. Le fonctionnement de l’organisme dépend de plusieurs autres horloges localisées dans le foie, le pancréas et d’autres organes, ainsi que dans le tissu adipeux, les cellules qui stockent des graisses. La synchronisation de ces horloges avec l’horloge centrale de l’organisme se fait grâce à l’action de certains gènes. Si l’une de ces horloges périphériques se désynchronise de l’horloge centrale, le désordre qui en résulte favorise le développement de l’obésité, du diabète, de la dépression et d’autres troubles complexes.

L’avancée la plus importante à ce jour est la compréhension du rôle des horloges dans les troubles du métabolisme, qui est l’ensemble des processus par lesquels l’organisme transforme les aliments en énergie et en réserves énergétiques pour une utilisation ultérieure. Parmi les découvertes les plus étonnantes, le moment des repas s’est révélé aussi important, pour contrôler la prise de poids, que la nature des aliments consommés4.


Filtrage et détoxification

Les hépatocytes filtrent le sang de ses impuretés. Le foie a une fonction de destruction des vieux globules rouges, des déchets et des toxiques indésirables, dont certains relèvent de notre fonctionnement naturel, comme l’ammoniaque produite par le côlon quand il transforme notre nourriture en selles.

Pour le versant toxique extérieur à l’organisme, le foie détoxicifie tous les xénobiotiques, c’est-à-dire toutes les molécules non organiques que sont les résidus de médicaments, les pesticides, les polluants atmosphériques, les métaux lourds ou encore les perturbateurs endocriniens ; et, de façon générale, tous les toxiques que l’on trouve dans les produits ménagers, les cosmétiques, l’environnement intérieur, les voitures, etc.

D’un point de vue hormonal, chez les femmes, le foie détoxifie les œstrogènes. Ainsi, un syndrome prémenstruel accru peut s’avérer un signe que le foie ne fonctionne pas bien. Si les œstrogènes sont mal détoxifiés, il y en a trop, et ce climat œstrogénique fait qu’à l’arrivée des règles, on va avoir plus de signes tels qu’une irritabilité, des douleurs, des maux de tête, une envie de manger, une dépression, etc.

Concernant ce dernier point d’ailleurs, le taux d’hormones, quelles qu’elles soient, conditionne aussi notre énergie, notre capacité d’action, notre besoin de mouvement en général. Un foie qui dysfonctionne entraîne donc souvent une forme de dépression, un manque d’allant. En ce sens, le foie est un « conditionneur d’humeur »5, terme que l’on peut prendre également dans le sens des « humeurs », qui sont à la fois - ainsi que le disait le père de la naturopathie Pierre –Valentin Marchesseau, - « le fleuve nourricier » quand elles sont nettoyées régulièrement au niveau des émonctoires, et précisément du foie, des intestins et de la vésicule biliaire, et « le tout-à-l’égout » quand elles sont trop encrassées…

Le foie détoxifie l’alcool, donc tant qu’il arrive à faire cela, nous ne sommes pas souls. Nous le sommes en revanche quand il est dépassé. Ainsi, le fait d’être un peu ivre ou d’avoir la tête qui tourne avec un seul verre peut être un signe que le foie est un peu fatigué ou surchargé.


La digestion

Outre ces fonctions, qui ne sont que quelques-unes parmi des centaines, le foie a un grand rôle dans la digestion. Le foie sécrète la bile en permanence, à raison d’un litre par jour, qui est stockée et concentrée dans la vésicule biliaire. Au moment de la digestion, la vésicule se contracte et envoie la bile dans le duodénum pour lubrifier le bol fécal, ce qui permet aux matières fécales de glisser plus facilement et d’éviter certaines constipations6.

Donc, si vous êtes constipé malgré une alimentation riche en légumes et/ou un apport en probiotiques, cela peut être un signe d’une faiblesse hépatique.

Les sels biliaires vont permettre aussi l’émulsion des graisses, c’est-à-dire qu’ils les fragmentent en gouttelettes microscopiques, à l’image des yeux dans le potage, pour que nous puissions les assimiler et les digérer. Il en va de même des vitamines liposolubles, c’est-à-dire qui se digèrent dans un environnement gras, A, D, E et K, vitamine de la coagulation dont le foie aide à la synthèse.

Ainsi, si les repas gras vous restent sur l’estomac, que vous sentez que cela ne « passe pas », même un poisson gras comme un saumon ou une sardine, c’est un signe de faible production de sels biliaires. De même, une supplémentation en vitamine D ne s’accompagnant d’aucune amélioration peut révéler un problème d’assimilation des vitamines liposolubles en raison d’une insuffisance de la production biliaire. À vérifier bien sûr.

Enfin, la bile permet l’alcalinisation du milieu duodénal, en réajustant l’acidité du bol alimentaire à la sortie de l’estomac, et permet ainsi l’activation des hydrolases qui sont déversées dans le duodénum par le pancréas. Les sucs pancréatiques peuvent ainsi œuvrer à leur tour.


Les signes d’une faiblesse du foie

Si le foie souffre en silence, quelques signes cliniques peuvent toutefois être révélateurs d’une problématique de faiblesse du foie. En voici quelques-uns : une fatigue installée, un manque de tonus et de vitalité, une baisse de la concentration, une immunité affaiblie avec vulnérabilité aux infections, des nuits agitées avec réveils nocturnes entre 1h et 3h du matin (c’est l’heure du foie), des sueurs nocturnes, les problèmes digestifs que nous venons de voir, des nausées ou sensations nauséeuses, une mauvaise haleine et une bouche pâteuse, des hémorroïdes, des malaises et vertiges, des douleurs, des maux de tête, une sensibilité accrue aux odeurs, à l’effet excitant de la caféine, à l’effet euphorisant de l’alcool, une apparition de boutons, une peau granuleuse, des cernes parfois foncées, des acouphènes, une toux chronique, un syndrome prémenstruel accentué nous l’avons vu, une augmentation des réactions allergiques ou encore des calculs biliaires7… La liste n’est pas exhaustive.

On peut y ajouter aussi les problèmes respiratoires. Si votre foie est engorgé, c’est-à-dire que vous l’avez fait trop travailler, notamment entre Noël et le jour de l’an, il ne peut plus remplir sa fonction épuratrice du sang qui va donc ressortir du foie dans le même état que celui qui y est entré. Pas complètement certes, mais une bonne partie. Ce sang non filtré, encrassé, va gagner la voie respiratoire, mettre les poumons à mal et aboutir à des pathologies respiratoires tels que rhumes, les pneumonies, etc.

Ainsi, certaines pathologies respiratoires sont dues au foie.


Que faire ?

Votre foie est « visiblement » dépassé par la charge toxique, il est surchargé, fatigué. Que faire ? Avant de vous lancer dans une cure détox - qui pourrait empirer la situation comme je vous l’expliquerai ensuite -, il vous faut déjà diminuer la charge toxique d’une part, et d’autre part aider votre foie dans son propre fonctionnement, ce en lui donnant les outils dont il a besoin : des micronutriments. Tout ira déjà beaucoup mieux.

La première étape consiste dans le fait de fortement diminuer la charge de toxiques de l’extérieur et de l’intérieur. Cela passe par une alimentation saine, avec des aliments bio afin de limiter les pesticides, et une consommation accrue de légumes verts, crudités. Beaucoup d’aliments sont propices pour le foie tels que le radis noir, l’artichaut, la carotte crue ou encore le curcuma.

Il faudra éviter les cuissons à haute température et propices aux graisses trans (fritures, panures) et privilégier une cuisson douce.

Il faut aussi limiter l’alcool bien sûr.

On peut aussi faire des mono diètes, c’est-à-dire manger un seul aliment sous toutes ses formes plusieurs fois par semaine ou sur plusieurs jours, ce qui permet de reposer le système digestif et c’est très intéressant pour le foie aussi.

Le jeûne est aussi intéressant, mais il est préférable d’être accompagné. Il faut être prudent parce que le jeûne ne convient pas à tout le monde. Si vous êtes légèrement hypothyroïdien, par exemple, le jeûne n’est pas recommandé parce que cela va augmenter la conversion de la T4 et en T3 reverse qui va bloquer l’action de la T3, ce qui accentue donc l’hypothyroïdie. Il faudra lui préférer un jeûne intermittent, mais de préférence le soir, celui du dîner qui est le plus efficace pour le repos du système digestif.

Quand aux toxiques extérieurs, ils sont partout : dans nos maisons avec les produits ménagers, dans les meubles, les sprays anti-odeurs, anti-bactériens… Il est indispensable d’aérer et de proscrire ces sprays d’ailleurs. Ils sont aussi dans les produits cosmétiques, notamment les perturbateurs endocriniens : choisissez-les le plus naturels possible. Dans la voiture également, « bourrée » de retardateurs de flammes. Là encore, il faut beaucoup aérer.

Il faut savoir que les xénobiotiques, c’est-à-dire toutes les molécules possiblement toxiques, non organiques se stockent dans le gras. C’est aussi valable dans notre corps, donc quand est en surpoids, on stocke plus de toxiques dans le tissu adipeux. Ce qui fait que si on se lance dans une perte de poids, il fait également faire attention à aider au drainage de toutes ces toxines qui sont alors remises en circulation. C’est valable également dans les viandes et dans les poissons. Plus ils sont gras, plus il faut les choisir de très bonne qualité, c’est-à-dire de préférence biologiques. Pour les poissons, c’est certes un peu différent, mais les viandes contiennent tous les résidus de médicaments, des pesticides, des métaux lourds etc. qui vont se stocker dans les graisses.


Les toxines endogènes. La charge toxique vient aussi de notre intérieur. Quand vous êtres très stressé, par exemple, vous enlevez de l’énergie au niveau de vos émonctoires. Une cure détox là-dessus s’avère d’ailleurs catastrophique, il faut du repos émotionnel avant de se lancer dedans. Qui plus est, le stress génère des toxines en bouleversant notre corps au niveau hormonal, ce qui produit des déchets organiques.

Ensuite, il y a les déchets de notre propre métabolisme, quand on mange par exemple, c’est normal.

De même, si vous avez une dysbiose, une alternance constipation-diarrhée, des ballonnements, des douleurs au niveau du ventre, cela produit des déchets que le foie va devoir traiter, gérer. Il en va de même si vous avez un Candida, qui génère à lui seul 79 toxines que le foie va encore devoir gérer ! C’est pour cela que l’on est plus fatigué, que l’on a parfois mal à la tête, que l’on peut avoir des boutons et autres problèmes de peau, lorsqu’on a une candidose, entre autres. Ce n’est pas que pour cette raison, mais cela en fait partie.

Il vous apparaît donc bien évident qu’avant de vous lancer dans une détox, vous devrez traiter ce problème de dysfonctionnement de l’intestin.

La cure détox

Elle se déroule en trois phases, qui nécessitent chacune des nutriments différents.

La Phase 1 : est dite fonctionalisation et consiste à préparer les toxiques/toxines à la phase suivante de solubilisation, c'est à dire la phase 2.

Phase 2 : On aboutit donc à un métabolite intermédiaire qui ne doit surtout pas rester dans cet état-là parce qu’il devient beaucoup plus toxique que le premier. C’est juste une phase de préparation qui vise à avoir la deuxième phase, où on va rendre solubles ces déchets afin de pouvoir les éliminer. Elle fait intervenir plusieurs étapes biochimiques de conjugaison qui sont la méthylation, la glucoronidation, la sulfatation et l’acétylation. Toutes ces étapes ont besoin de matériaux différents, et toutes vont avoir un rôle de métabolisation pour pouvoir éliminer les déchets.

C’est la phase 3 où les xénobiotiques métabolisés en substances organiques vont pouvoir être éliminés. Cette élimination va se faire par les émonctoires, donc à travers les selles, l’urine, la peau et la bile également.

Il faut s’assurer de pouvoir éliminer tout cela, donc vérifier que les émonctoires sont fonctionnels. Ainsi, si vous êtes constipé, ne vous lancez pas dans une cure de détoxication parce que vous garderez vos toxines.


Les nutriments de la détox

Ces trois phases nécessitent différents micronutriments, et ils sont nombreux. S’il manque des micronutriments, la détoxification se fera moins bien.

Avant de prendre des plantes qui vont stimuler le foie, il faut lui donner les conditions pour fonctionner.

La phase 1 (fonctionalisation) a besoin de vitamines A, C, B3, B6, B9, B12, de vitamine E, de magnésium, de zinc, de manganèse, de molybdène, de cobalt, cuivre, de chrome, de sélénium, de fer, deCo-enzyme Q10, de glutathion*, d’acide alpha-lipoïque et de polyphénols, donc d’anti-oxydants.

Les co-facteurs de la phase 2 (conjugaison) sont les vitamines B6, B9, B12 pour l’étape de méthylation. Les vitamines B2 et C, le zinc, le glutathion*, la bétaïne (aussi sur méthylation), N acétyl-cystéine ; et des acides aminés soufrés qui vont intervenir sur la glucoronidation, c’est-à-dire la cystine, la taurine, la thionine, le magnésium, le sélénium, l’acide alpha-lipoïque.

Le magnésium intervient donc dans les deux phases de la détox.


Cure détox : les précautions à prendre

Ne pas se lancer dans une cure détox si on n’a pas un intestin fonctionnel. En cas d’hyperperméabilité intestinale par exemple, il faut refermer les trous de la paroi intestinale avant, sinon on se réintoxique. La constipation, la diarrhée, des selles molles, des hypersensibilités alimentaires sont autant de conditions à régler avant d’entamer une détox.

Ne pas se lancer dans une détox non plus si on est épuisé. Si la fatigue est là depuis longtemps, il faudra peut-être relancer les surrénales avant de remettre en circulation des toxines, parce que ce processus a besoin d’énergie pour évacuer.


Les plantes du foie

Vous avez un intestin fonctionnel, vous avez géré votre stress et êtes dans une phase de repos, vous avez donné tous les outils micronutritionnels à votre foie et à vos différents émonctoires pour fonctionner, vous avez pris soin de votre alimentation et de votre environnement, et vous voulez remettre en circulation les toxines, nettoyer, faire une détox : là, vous pouvez avoir recours à des plantes, qui vont stimuler le foie dans ces différentes étapes.

Parmi les plantes du foie, Desmodium est la plus protectrice. Vous avez aussi le chardon marie soit en gélules, soit en liquide, qui protège le foie et favorise la production de bile et son excrétion (cholérétique et cholagogue) pour mieux digérer. Cette plante stimule les enzymes de la phase 2, qui est primordiale pour ne pas laisser avec des composants toxiques, et elle augmente la production de protéines du foie, hépatiques. Le curcuma, quant à lui, protège le foie, favorise la production de l’acide biliaire et son excrétion, et il stimule les phases 1 et 2 de la détox, donc c’est un super détoxifiant du foie. Il permet de diminuer l’enzyme hépatique ALAT et les Gamma-GT. L’artichaut a des vertus stimulantes de la phase 1 et 2 et est un protecteur du foie.

Le radis noir est cholérétique et cholagogue et stimule les phases 1 et 2 de la détox. Il va diminuer le cholestérol LDL et augmenter le HDL.

Le fumeterre va s’avérer plante intéressante quand on n’a pas assez de sels biliaires, que l’on digère mal les graisses et que l’assimile mal les vitamines liposolubles. Cette plante va en effet réguler la production d’acide biliaire, augmenter l’excrétion biliaire et protéger le foie aussi.

Le pissenlit protège le foie, favorise la production d’acide biliaire et augmente son excrétion. Il stimule la phase 2 de la détox et diminue le cholestérol. Il est diurétique en agissant également sur la vessie, le drainage au niveau de l’élimination. Enfin, la betterave protège le foie, augmente la production d’acide biliaire et elle stimule la combustion des graisses qui sont stockées dans le foie. Elle est aussi anti-oxydante.

Un petit jus de carottes, betterave, radis noir saupoudré de curcuma, et c’est le bonheur pour le foie !

Il y a bien d’autres choses encore : le citron, dont vous mettez un morceau d’écorce dans vos jus, le pomelo, les herbes aromatiques.

Les huiles essentielles aussi sont des stimulants hépatiques.

Vous pouvez aussi les prendre dans une synergie de compléments alimentaires où figurent à la fois de la micronutrition et des plantes, mais toujours dans le respect des conditions énumérées précédemment.

J’aimerais terminer sur l’aspect symbolique du foie et l’émotion principale qui y est associée : la colère, et ce que nous en dit Michel Odoul dans son livre Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi. Les tensions et les souffrances de notre foie peuvent vouloir dire que notre mode, habituel et excessif, de réaction face aux sollicitations est la colère. Chaque fois que nous « réglons » nos problèmes avec le monde extérieur en hurlant, en entrant dans de grandes colères, nous mobilisons toute l’énergie du foie dans cette direction, le privant ainsi à chaque fois d’une grande partie de l’énergie nécessaire à son fonctionnement. L’organe va alors se manifester en ne jouant plus correctement son rôle dans la phase digestive. Cependant, à l’inverse, des colères trop souvent rentrées ou systématiquement gardées à l’intérieur vont densifier l’énergie dans le foie et risquer de se traduire par des pathologies plus importantes (cirrhoses, kystes, cancer)…

Donc, en un mot comme en cent : zen, restons zen, exprimons nous, et faisons-nous de la bonne bile !

Marion Kaplan et Myriam Marino, avec du contenu de Florence Pinheiro Ortolan : https://www.youtube.com/watch?v=Xc_kz17LLZs



Glutathion R de Bionops : https://www.bionops.eu/fr/2281-glutathion-r

Nous sommes souvent carencés par manque de cofacteurs pour le fabriquer, et aussi avec l’âge. Physiologiquement après 40 ans, diminution du glutathion. Le glutathion est nécessaire à la détox hépatique et aussi du paracétamol et des vaccins. Il est un acteur essentiel à notre système immunitaire (en prévention et en aigüe des infections). Ici, c'est une forme qui est très bien absorbée et biodisponible. 


Notes :

1 – Conférence web avec Christian Brun du 13 octobre 2016, Santé, corps, esprit

2 - Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi, Michel Odoul, Éd. Albin Michel

3 – NASH, la maladie de la malbouffe, Dr Dominique Lannes, avec Catherine Siguret

4 – Quand nos horloges biologiques se dérèglent, Keith Summa et Fred Turek, Pour la Science N°462, 23 mars 2016

5 – op.cit. 3

6 – op. cit. 1

7 : Concernant ce point, ainsi que le cure détox, ses précautoons et les nutriments de la détox : 18 signes que le foie est encombré ou surchargé ; Revitaliser son foie en 7 étapes Florence Pinheiro Ortolan, Florence Pinheiro Embellir sa santé. Et : Détox ou pas détox, ce qu’il faut savoir (comprendre le fonctionnement du foie) : https://youtu.be/Xc_kz17LLZs


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