Êtes-vous un canari de la modernité ?

J’ai découvert Taty* il y a quelques années et je me suis pas mal reconnue dans les symptômes qu’elle décrit. Au même titre que Natasha Campbell McBride, mais aussi que le docteur Bruno Donatini, mais également que tout chercheur s’intéressant à la flore intestinale appelée aujourd’hui microbiote, on comprend encore mieux pourquoi tout le monde ne peut pas manger la même chose. Il y a une grande vogue aujourd’hui qui fait de nombreux adeptes, c’est l’alimentation crue et vegan. Or, si vous êtes un canari, cette alimentation va entraîner des inflammations, des candidas albicans et parfois des pancréatites aiguës irréversibles.

Qu’est-ce qu’un canari de la modernité ?

Commençons par l’histoire du canari : j’adore la raconter en conférence. Vous savez c’est ce petit oiseau qu’on amenait dans les mines, car il servait de sentinelle face aux risques du coup de grisou. Si le canari venait à mourir dans sa cage, c’était le signe qu’il fallait vite remonter car le coup de grisou allait suivre.

Et bien pour moi c’est pareil : dès qu’un aliment ne me convient pas ou qu’il y a un élément caché, je réagis fortement soit avec des douleurs, soit avec des problèmes de dysbiose intestinale ou de la constipation. Je suis capable de vous reconnaître un champagne trafiqué en quelques secondes : une petite pique m’arrive à la tête et me sonne la cloche pour m’avertir qu’il ne faut pas en consommer. Il y en a d’autres qui ont le nez qui se met à couler. Chacun a ses propres signaux d’alarme.

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