13 / 02 / 2018

Et si la pensée soignait mieux que les médicaments ?

Si je vous disais que prendre soin de votre corps est important mais pas forcément suffisant pour vivre et vieillir en bonne santé ?

Quels sont les autres facteurs primordiaux ?

La clé ce n'est pas simplement avoir une bonne alimentation, faire des exercices, maintenir un poids correct, dormir suffisamment, et prendre ses compléments alimentaires ?

Bien sûr, c'est essentiel, mais il y a une chose encore plus importante que nous révèle le docteur Lissa Rankin dans son livre* : « et si vous aviez le pouvoir de guérir votre corps en changeant simplement la manière dont vous pensez et ressentez ? »

Vous avez tous constaté qu’il y avait des rémissions spontanées et des miracles inexpliqués que la science n'a pu décrypter. Et si cela venait de notre état d'esprit ?

De nombreuses histoires existent d'arrêt de traitements inutiles, de NDE ou de rémissions suite à une bonne nouvelle ou à une prise de conscience !

Bien que le lien corps–esprit soit démontré et préconisé par des pionniers depuis des décennies, la communauté médicale dominante n'accepte pas ce paradigme. De nombreux médecins comme le Docteur Bernie Siegel, le dr Deepak Chopra ou le biologiste Bruce Lipton, ont déjà sensibilisé le public sur le lien corps–esprit.

Les preuves s'accumulent mais ne sont pas considérées comme scientifiques.

C'est suite à la lecture du livre d'un professeur d'Harvard, Anne Harrington, « The cure within » ( la guérison intérieure), qu'elle fut déstabilisée dans sa pratique médicale.

Les sceptiques vont froncer les sourcils alors que ceux qui l'ont vécu se sentiront moins seuls. Je vous demande seulement d'ouvrir votre esprit.

« Ce que nous sommes aujourd'hui, correspond à nos pensées d'hier et nos pensées d'aujourd'hui, préparent notre vie de demain : notre vie est la création de notre esprit » -Le Dhammapada  -

Laissez-moi vous raconter l'histoire d'un médecin américain, le docteur West qui traitait Monsieur Wright affecté d'un cancer avancé, un lymphosarcome.

Tous les traitements avaient échoué et le temps pressait, car tous ses organes s'étaient dilatés et ses poumons devaient être ponctionnés chaque jour.

Monsieur Wright voulait vivre et s'accrocher à l'espoir d'un nouveau médicament, le Krebiozen.

Il pria son médecin de le traiter avec ce remède que celui-ci lui injecta à contrecœur. Au fond de lui, il pensait que son patient ne passerait pas la semaine et, oh miracle, une semaine après, les masses tumorales avaient fondu comme par magie ! 10 jours après, il quittait l'hôpital apparemment guéri de son cancer.

Pendant deux mois il fit l'éloge de ce remède miracle jusqu'au moment où il lut un article scientifique annonçant son inefficacité.

Comme il faisait confiance à tout ce qu'il lisait dans les revues scientifiques, il partit en dépression et rechuta.

Le Docteur West lui fit croire que le chargement du médicament s'était détérioré au cours du transport maritime le rendant inefficace, mais qu'il avait obtenu un nouveau lot très pur et concentré.

Il lui fit croire qu'il lui injectait ce produit alors qu'il lui avait injecté de l'eau distillée.

Le miracle se produisit à nouveau. Les tumeurs régressèrent, le liquide se retira des poumons et Monsieur Wright se sentit à nouveau en pleine forme pendant deux mois.

Puis l'association américaine annonça publiquement que le remède Krebiozen n'avait définitivement aucune efficacité.

Monsieur Wright perdit complètement confiance en son traitement et décéda deux jours après.

Oui, l'effet placebo ( je plairai en italien) existe !

Oui, l'esprit a une grande influence sur notre corps, c'est indéniable !

Des histoires comme celle-ci, il y en a des milliers.

« Les placebos modifient la manière dont vous vous sentez mais il change aussi votre biochimie. L'impact biochimique de l'effet placebo remet en question tout notre modèle de la maladie ».


Le Docteur Walter Cannon, professeur à Harvard, nous démontre que le corps réagit au stress et active un mécanisme de survie qui se déclenche quand le cerveau se sent menacé. Quand cette cascade biologique est déclenchée par une pensée stressante ou une émotion négative comme la peur, l'axe hypothalamo- pituito –surrénal (HPS) est activé et stimule alors le système nerveux sympathique qui entre en suractivité et augmente le cortisol et le taux d'adrénaline.

Si le corps est abreuvé de ces hormones de stress de façon chronique, les symptômes physiques vont se manifester et le prédisposer à la maladie.

Pour en sortir, le corps va se mettre en état de relaxation et activer les mécanismes de réparation : les hormones bénéfiques vont contrebalancer les hormones de stress, le système nerveux parasympathique va prendre le relais et le corps va retrouver son équilibre. La voie de guérison est enclenchée !

Quel que soit le mécanisme, l'esprit communique avec le corps par l'intermédiaire des hormones et des neurotransmetteurs qui adressent des signaux aux autres parties du corps.

Qui n'a pas eu l'estomac noué suite à une mauvaise nouvelle ? Comme on dit, cela lui est resté sur l'estomac ou en travers de la gorge ! Et l'angine est apparue malgré vos crudités et votre alimentation saine.

Un autre dogme est récemment tombé : non, nous ne sommes pas victimes de nos gènes ! Une nouvelle science est née, l'épigénétique, qui remet en question la notion de déterminisme génétique.

Les scientifiques ont admis que les signes externes tels que l'alimentation, l'environnement dans lequel nous vivons, nos pensées et nos actions peuvent influencer notre ADN.

On admet aujourd'hui que changer ses pensées peut changer la manière dont notre cerveau communique avec notre corps et peut modifier la biochimie du corps.

Les gènes modifiés peuvent même se transmettre aux descendants et leur permettre d'exprimer des caractéristiques plus saines, bien que porteurs de la mutation génétique.

Si vous entretenez des pensées et des croyances négatives, le cerveau les perçoit comme une menace. Pour lui c'est « comme si » vous étiez poursuivi par un fauve. Il ne fait pas la différence entre le virtuel ou le réel.

Si je vous dis : bois ce jus de citron ! et que vous l'imaginez, vous salivez. Pourtant dans le réel, il n'y a pas de citron. Il en est de même pour vos peurs, vos croyances, votre anxiété : le cerveau croit donc qu'il est temps de se battre ou de fuir.

Vos réactions de stress sont activées, cela vous épuise et ne laisse pas de place aux solutions de réparation sur le long terme comme la régénération cellulaire, l'auto réparation et la lutte contre l'oxydation, c'est-à-dire le vieillissement prématuré. Il est trop occupé à échapper au fauve virtuel !

Pourquoi solliciterait-il vos cellules immunitaires pour enrayer vos cellules cancéreuses ou fabriquer de nouvelles cellules, si vous êtes sur le point de succomber au fauve ?

Vous finissez par tomber malade, car vos cellules sont intoxiquées par les hormones de stress chronique.

Il va falloir travailler à changer vos croyances toxiques autant sur le plan conscient qu’inconscient.

Tout médecin sait que l'on peut aggraver un cancer ou une sclérose en plaques quand le diagnostic tombe ! C’est ce qu’on appelle un « conflit de diagnostic ». Imaginez les conséquences si le diagnostic s'avère faux et surtout si on vous dit que vous êtes victime d'une maladie chronique incurable ! Pourtant nous connaissons de nombreux cas de personnes guéries d'une maladie prétendument incurable !

Ne vaudrait-il pas mieux offrir un peu d'espoir et inciter l'esprit à déclencher des substances chimiques dédiées à la réparation du corps et à l'aider à se cicatriser tout seul ?

Je vous invite à découvrir les solutions pour vous remettre en question, prendre conscience de vos croyances et créer un avenir de joie et de bonne santé à travers le livre du Dr Lissa Rankin.

Comme dirait Voltaire « Seule la connaissance libère ».

Marion Kaplan

Quand le pouvoir de la pensée l’emporte sur les médicaments - Dr Lissa Rankin aux éditions Trédaniel

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